Signer deux podiums par meeting, c’est désormais le minimum syndical pour Gabriel Aubry. Depuis la 3e épreuve du Championnat de France F4 à Pau, le pilote de l’ACO Paris ne déroge pas à la règle. Pourtant, derrière cette belle régularité, se cache un talent en pleine éclosion qui assimile en chaque occasion de nouveaux paramètres. Ce dernier week-end de septembre, l’Auto Sport Academy accompagnait le GT Tour sur le circuit espagnol de Navarra. Toujours aussi exigeant avec lui-même, Gabriel reconnaissait une relative déception malgré ses deux podiums sur trois courses.
“Le tracé de Navarra était bien adapté à la puissance des F4. Il n’est pas facile d’y doubler, mais les enchainements sont très rythmés, un peu comme en karting. C’est plaisant !” Dès la course 1, Gabriel passe à l’attaque et remonte en 3e position à quelques dixièmes de Valentin Moineault, la référence de la saison.
“J’ai ensuite effectué un excellent début de course 2 avant de revenir sur Sacha Fenestraz. Je n’ai pas trouvé l’ouverture comme je l’espérais. Je me suis mis à trop réfléchir au lieu d’attaquer comme dans les premiers tours et j’ai dû me contenter de la 5e position.” Gabriel rencontrait un problème d’adhérence au départ de la course 3 qui l’obligeait à sortir le grand jeu pour se replacer dans le top 3 après avoir buté sur le duo Alesi/Laliberté en pleine bagarre. “Ils étaient tellement proches l’un de l’autre que j’ai préféré attendre que la situation se décante d’elle-même. Il aurait été trop risqué de me mêler à leur duel. Je me suis retrouvé 3e à la mi-course et j’ai terminé dans l’aileron du 2e, Julien Andlauer.”
“Le bilan du meeting reste globalement positif avec deux podiums et deux meilleurs tours en course. Au classement du Championnat de France, je me suis encore rapproché du second, Fenestraz. Si tout se passe bien au Castellet (dernière épreuve de la saison), je vais tout faire pour sécuriser ma position et voir s’il est possible de prendre la deuxième place, ce qui peut paradoxalement relever de la même stratégie. Je ne connais pas encore le tracé du Paul Ricard, mais cela ne m’inquiète pas outre mesure.”